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 + we found something in hopeless place. (katerian)

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Katerina Evans
Katerina Evans
district 11 ❖ agriculture
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MessageSujet: + we found something in hopeless place. (katerian)   + we found something in hopeless place. (katerian) I_icon_minitimeDim 9 Déc - 22:40


katerina e. & adrian a.b.


Allongée maladroitement sur le canapé du salon de la maison, la jeune fille ne cesse de gigoter dans tout les sens. Il règle un silence pesant dans la pièce, on n'entend pas les gémissements qu'elle peut pousser jusqu'à ce qu'elle hurle à pleins poumons en ouvrant les yeux comme pour la première fois. « daaaaaaaaaaaaaaaaaaaaad. » elle pleure -chose qui arrive de plus en plus souvent ces derniers jours- elle halète, l'air qu'elle accumule lui brûle les poumons, elle sent son corps prit de tremblements qu'elle n'arrive pas à contrôler, elle fixe le plafond de la salle, essayant de se concentrer sur un point. Elle veut oublier la dernière image qu'elle a de son père, ce visage meurtrit, blessé et qui pourtant la regarde plein d'amour, c'est surement la chose la plus dure dans le tableau qu'elle a la malchance de voir chaque fois qu'elle ferme les yeux. Elle se frotte le visage, essuyant les larmes qui coulent sur ses joues, des larmes brûlantes et salées. Elle s'assit difficilement sur le canapé qui émet un grincement à chacun de ses mouvements. Elle a le vertige comme si elle avait essayer de monter dans un de ses énormes pommiers, le monde tangue sous elle, elle plie les jambes et les colle contre sa poitrine, les entourant de ses bras, coinçant son visage dans le creux que forment ses genoux écorchés depuis trop longtemps maintenant. Elle pince ses lèvres. Son regard est vague, elle n'arrive pas a se concentrer sur un point fixe. Elle fait tout l'effort du monde pour ne plus penser à tout ça, à ses mots qui résonnent dans sa tête comme des coups de marteaux. Son regard parcourt tristement l'ensemble qui s'offre à elle. La maison est vide, terriblement vide. Et pourtant, les souvenirs sont toujours là, sadiquement ancrés dans chaque parcelle de la maison, de ses meubles. Les effluves de la pauvre nourriture que sa mère cuisinait dans son antre précieux, les rires des deux enfants Evans courant l'un après l'autre dans toute la maison, le parfum du père qui plane dans le salon. La forme du corps de son père qui épouse encore parfaitement son vieux fauteuil, la maison vivait autrefois, maintenant elle est plongée dans un coma profond. Katerina ne fait plus partie de cet endroit, elle est une intruse dans sa propre maison. Elle déplie ses jambes et pose les pieds par terre, doucement, comme si le sol était en feu. Elle se lève, abandonnant la pièce pour l'étage, elle monte les escaliers à pas de souris et pourtant les marches grincent, même un fantôme pourrait les faire grincer. Elle arrive à l'étage, les portes sont fermées, elle tend son bras contre le mur et ses doigts frôlent le bois. Elle s'arrête avant de sentir une nouvelle vague de sentiments, de souvenirs la prendre, elle court dans sa chambre, elle s'y enferme et prend place sur son lit pour ne se réveiller que lorsque la nuit sera tomber, d'un sommeil sans rêves, ni visages.

Ses pas sont léger, elle ne touche presque pas le sol, elle est pieds nus, elle s'en ai rendus compte que lorsqu'elle était loin de chez elle. Mais cela ne la dérange pas, elle aime sentir le contact avec le sol rude qu'elle a trop de fois goûter dans ses nombreuses chutes. Elle fourre ses mains dans les poches de son short, autrefois c'était un jeans, mais avec la chaleur qui s'abattait sur le district, elle trouva plus approprié de le raccourcir, ce qui ne plaisait pas tellement à ses pauvres jambes, couvertes de bleus et de cicatrices. Elle le regrette maintenant, il fait froid, un temps qu'elle ne connaissait pas du temps de son jeune âge. La jeune fille traversa la place commune, immense, prenant tout son temps, pourquoi la traverser ? alors qu'elle lui rappelait tellement de choses, de mauvaises choses, les exécutions de ses pauvres personnes qui avaient osés porter leur voix pour leur indépendance, la terrible nouvelle de la présidente, la mise en place de ces jeux qu'elle porte sur ses épaules, sa famille, les Evans étaient de la partie ...

Elle relève la tête, une nuit noire, comme si le ciel reflétait ce qu'elle éprouvait, ce que tout le monde pouvaient éprouver en ces jours terribles. Elle continue sa route, tête baissée, sa démarche se fait de plus en plus rapide jusqu'à ce qu'elle ce finisse en course, elle quitte les rues où les demeures délabrées ont prit place depuis longtemps, certaines fenêtres sont encore éclairées, mais la plupart sont toutes éteintes, elle passe devant la maison du maire mais ne s'arrête pas, elle ne doit pas. Ses cheveux volent dans son dos, elle a le souffle court, elle s'éloigne de la civilisation et s'arrête juste devant l'entrée de la forêt. Cette forêt qu'elle n'avait jamais oser pénétrer, elle recule et se retourne. Tout ça, sa course, ses rêves, tout ça ne rime à rien, qu'est-ce qu'elle fait là ? dehors, alors qu'elle se gèle, il n'y a personne, elle a envie de pleurer mais pour une fois, les larmes ne coulent pas. Elle est paumée, elle ne sait plus qui elle est. Elle revient sur ses pas, croise les bras contre sa poitrine. Le retour est plus rapide que l'allé, alors qu'elle remonte l'allée des habitations, une silhouette qu'elle reconnait entre milles s'approche, son coeur manque un battement, elle sent le rouge lui monter aux joues, tout ce qu'elle trouve c'est s'arrêter en plein milieu de la rue.


Spoiler:
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Adrian Andrews-Bennett
Adrian Andrews-Bennett
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MessageSujet: Re: + we found something in hopeless place. (katerian)   + we found something in hopeless place. (katerian) I_icon_minitimeLun 10 Déc - 16:34

Il est allongé sur son lit, un livre entre les mains, les yeux sérieusement concentrés sur les petites lignes d'inscription qui défilent. Il ne peut s'arrêter. Ses yeux bougent de droite à gauche, et il n'a plus l'impression de voir des mots, mais de tout visualiser dans son esprit. Ce qu'il lit ? Un ouvrage de médecine rudimentaire. Il n'a jamais eu l'ambition de devenir médecin ou soigneur, et pourtant, la matière l'intéresse grandement. Il se dit que s'il est choisi aux prochains jeux, cela sera peut-être utile. Moins que de savoir manier une arme, mais il n'a aucun moyen de s'en procurer et de toute façon, la violence est contre ses principes. Il pense souvent à la Moisson qui approche. Impossible d'en parler à son frère, Adam, car cela serait montrer sa peur, sa crainte. Il ne peut pas se permettre de transmettre son inquiétude à son jumeau. Alors, il garde tout pour lui. Et ça le fait souffrir, tellement qu'il a envie de pleurer. Sauf que, jamais vous ne verrez une larme couler des yeux de Adrian. Il ne se souvient même pas de la dernière fois où il a pleuré, cela remonte à tellement longtemps. Il s'est promis depuis ce moment de ne plus jamais montrer ses faiblesses et il a tenu sa parole. Ainsi, il se noie dans les connaissances, dans les livres, dans toutes ces choses qui lui sont familières et réconfortantes. Au bout d'un moment, ses yeux commencèrent à lui faire mal. A force d’accommoder sa vision, forcément .. Alors, il se retourne et s'allonge quelques minutes, dos contre son lit. Et il laisse son esprit divaguer. Vers d'autres horizons, d'autres contrées, bien loin de l'ennuyeux district onze. Adrian est déjà parti dans d'autres districts, accompagnant son père pour de grands événements de maire strictement confidentiels. Mais il n'a pas eu le temps de vraiment découvrir ces autres parties de Panem, de se documenter .. Et quand on est renfermé dans son district une fois de plus, c'est très dur de trouver un moyen de s'en échapper. S'il y a une chose qu'il n'aime pas dans ce système gouvernemental, c'est la séparation entre les districts. Aucune possibilité de voyage, de rencontres. Il n'y a pas beaucoup de familles riches dans le district onze, et cela ne lui donne que très peu d'amis à proprement parler. Tout le monde l'envie ou le jalouse à cause de son argent, enfin, de l'argent de son père et de ses conditions de vie. Encore il n'y a pas très longtemps, il s'est fait agressé avec des pierres simplement parce qu'il se baladait dans le mauvais quartier. Il ne peut s'empêcher de les haïr, les pauvres, car c'est ce qu'on lui a inculqué d'une certaine manière. Et ils ne font rien pour se rendre sympathiques à son égard. Alors, Adrian garde son idée négative de tous ceux qui vivent dans ces baraques minuscules, même s'il ressent également une pointe de pitié et de compassion à leur égard.

Un grand soupir s'échappe de sa bouche. Rapidement, il plie ses jambes et se retrouve sur ses deux pieds, prêt à encore faire une escapade nocturne. Il s'habille rapidement, met une veste assez chaude pour tenir dans ces températures et sort discrètement de sa chambre pour rejoindre les escaliers. Ils grincent, mais adrian arrive sans difficultés à se faufiler par la porte d'entrée pour se retrouver au dehors. Ah. L'air pur. Il prend une grande inspiration et commence à marcher sur les chemins de son quartier, celui des maisons les plus riches du quartier. Il aperçoit une fille qui lui passe devant en courant mais n'y fait pas bien attention : il n'a pas eu le temps de voir son visage. Ses pas le mènent vers les habitations qui sont plus loin, et il observe par les différentes fenêtres les familles qui dînent, ou celles qui se réchauffent avec un maigre thé. Un petit pincement se fait ressentir dans son cœur mais il ne doit pas se laisser apitoyer : de toute façon, il ne peut rien changer à leur situation. Même s'il devient maire comme il le veut, ce genre d'affaire ne peut être réglé que par .. qui ? La présidente ? Le Capitole ? Il n'en a aucune idée.

Alors qu'il a les yeux dans le vague, il remarque une tâche qui bouge droit vers lui et qui s'arrête brusquement. Comme par réflexe, Adrian s'arrête lui aussi à quelques mètres. Il secoue la tête pour se remettre les idées en place et la remarque enfin : cette jeune femme, qu'il a essayé d'aider lorsqu'elle avait fait tomber ses pommes. Son regard n'arrive pas à se durcir. Elle l'a traité comme un moins que rien, mais il ne peut pas se résoudre à la haïr comme ça. Cela ne veut pas dire qu'il l'apprécie, mais il reconnaît sa fougue et il a été un peu surpris que son charme n'ait pas fait effet sur elle. Lentement, il s'avance d'elle. Arrivé à une distance raisonnable, il fourre ses mains dans ses poches et admire la tenue de cette inconnue. Elle doit geler. « Tu n'as pas froid, comme ça ? » est tout ce qu'il trouve à dire. Son regard se fait inquiet pendant un instant puis redevient neutre, presque froid. Il laisse son regard tomber vers le sol et soupire bruyamment. « Je ne sais pas ce que j'ai fait de mal en voulant t'aider, l'autre jour. » Il dit simplement, une petite pointe de tristesse dans la voix. « Mais ce n'était pas très gentil de ta part de me rejeter comme ça. »
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Katerina Evans
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MessageSujet: Re: + we found something in hopeless place. (katerian)   + we found something in hopeless place. (katerian) I_icon_minitimeLun 10 Déc - 19:12

you and me, three steps above heaven.
Son envie de fuir devient de plus en plus grande à mesure que les secondes s’écoulent. La petite flamme d'autrefois avait laissé place à un véritable brasier, si bien que bon nombre de personnes du district ne la reconnaissaient plus ... Non, elle n'est plus cette petite fille qui jouait avec son frère dans les rues du district, elle n'est plus celle qui aimait jouer à cache cache dans le bureau de son père, elle n'est plus celle qui essaye de monter dans les arbres avec son meilleur ami ... Sa gorge se serre à cette pensée, il est revenu, pourquoi était-il revenu, elle lui avait fait promettre de les protéger, il avait échoué, ils étaient morts ... et lui, il avait eut la mauvaise idée de revenir la fleur au fusil, elle lui en voulait terriblement, oh oui terriblement, il tente encore de l'approcher mais seulement elle ne veut pas l'affronter, pas maintenant alors que la cicatrice qui balafre son coeur est encore à vive. Face à cette immensité, cet interdit qu'elle pourrait presque toucher du doigts, elle rebrousse chemin, pas encore prête a s'affronter elle-même. Le vent souffle doucement dans les feuilles, l'air frais lui brûle les poumons, elle qui est habitué à l'air chaud du district, un frisson la parcourt de haut en bas, ses pas la ramènent sur le chemin qu'elle venait d'emprunter. Elle se sent bête, idiote sur le moment, d'avoir courut pour rien, s'être épuisé inutilement. Alors que ses pas se font léger sur le sol dure, elle croise les bras contre sa poitrine, recherchant un peu de chaleur, ses doigts se posent sur la cicatrice de son coude, habitude qu'elle avait acquit depuis qu'elle était tombée ce jour-là. Les lumières refont alors surface dans son sillage, comme si elles étaient là seulement pour la guider vers quelque chose ... Puis elle s'arrête brusquement, frappée par une vision qu'elle fuyait depuis bien trop longtemps. Une silhouette s'arrête. L'observe, elle fait de même, elle accentue sa vision, elle le reconnait, c'est la sienne. Une silhouette -qu'elle reconnaîtrait entre milles- se détache de la nuit, elle sait que c'est lui et pas son jumeau, il a cette démarche, une démarche qui lui ait bien particulière.

Elle veut partir mais son corps ne répond plus, elle n'est plus maître de cette enveloppe corporelle qu'on lui avait offert à sa naissance, elle est prisonnière de cette statue. Elle vit seulement de l'intérieur, de la colère, de la peur, de la surprise, puis un nouveau sentiment qu'elle ne connait pas la prend au dépourvut. La silhouette s'approche d'elle. Katerina ne sait plus quoi faire, attendre et l'affronter enfin, ou partir et repousser ce moment, elle veut partir mais son corps ne veut pas. Elle n'a pas tellement le choix, la distance se resserre à mesure qu'il vient vers elle. Le masque, elle arbore le masque, celui de la fille indifférente, elle sent alors dix petites douleurs au niveau de ses bras, elle baisse la tête pour regarder, elle s'était enfoncé les ongles dans la peau, elle relâche la prise. Il s'arrête, Katerina le regarde. « Tu n'as pas froid, comme ça ? » elle fronce les sourcils. Elle ne répond pas maintenant, de toute façon, même si elle ouvrait la bouche, aucun son n'en sortirait, se perdant dans le néant de son être. Il baisse le regard et soupire bruyamment. Le visage de la jeune femme ne montre rien, elle est neutre bien qu'elle boue de l'intérieur. « Je ne sais pas ce que j'ai fait de mal en voulant t'aider, l'autre jour. » elle baisse seulement le regard, son port de tête est fier. Il continue. « Mais ce n'était pas très gentil de ta part de me rejeter comme ça. » elle voudrait rire à gorge déployé mais aucun son ne sort de sa bouche, elle rit de l'intérieur, parce qu'il voulait quoi au juste, qu'elle joue la fille omnibulée par sa personne ? qu'elle joue un rôle qui ne lui collait pas à la peau ? elle passe sa langue sur ses lèvres, elles sont sèches, elle a mal rien qu'au contact de l'humidité.

Elle ne comprend pas cet intérêt soudain pour sa personne, après tout il n'avait jamais posé un regard sur elle auparavant. C'est deux mondes qui s'entrechoquent, le riche et la pauvre, il n'a rien a faire en sa compagnie. Un frisson la prend de court. Quelques minutes passent, sans que la jeune femme réponde. Ses pensées lui brûlent la bouche. Elle décroise les bras, ils sont engourdis, elle soupire et bascule la tête sur le côté. « parce que je n'avais pas besoin de toi. » lâche-t-elle avec une voix qu'elle voulait neutre, plate mais tout ce qu'elle sortit c'est une voix tremblante. Elle repose son regard sur lui, elle lui en veut mais ne c'est pas pourquoi, elle n'a pas besoin d'aide, elle n'a pas besoin de toute cette pitié, de ses regards tristes qui se posent sans cesse sur elle, elle en a marre. « et désolée de ne pas m'être jetée dans tes bras pour ton envie d'aider une pauvre fille, dans tout les sens du termes. » elle laisse échapper un rire nerveux, elle est injuste envers lui mais elle n'arrive pas a faire autrement, elle ne sait pas faire autrement. « qu'est-ce que tu me veux au juste ? je suis sûre que tu ne connais même pas mon nom. » elle reprit enfin le contrôle sur son corps et bouge légèrement, son sang reprend alors une vitesse normale dans ses veines mais le feu stagne au niveau de ses joues, heureusement qu'il fait nuit.
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Adrian Andrews-Bennett
Adrian Andrews-Bennett
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MessageSujet: Re: + we found something in hopeless place. (katerian)   + we found something in hopeless place. (katerian) I_icon_minitimeMar 11 Déc - 20:14

Il ne sait pas pourquoi elle l'intrigue autant. Pourquoi il se sent toute chose lorsqu'il l'observe à présent, à quelques mètres à peine de l'endroit où elle est immobile. Pourquoi il a envie de la connaître, d'apprendre tout sur elle, comme ça, comme une pulsion qui te dévore de l'intérieur. Elle n'a pourtant pas l'air de l'apprécier, et pour être honnête, c'est la même chose de son côté. Adrian n'est pas habitué à une telle fougue en face de lui, une telle créature sauvage qui ne se plie pas devant lui au moindre de ses désirs. Toute sa vie, il a été gâté. On lui a donné ce qu'il souhaitait, et les gens affluaient de tous les côtés pour être son ami. Ce ne fut que lui, et lui seul, qui sélectionnait ceux en mesure de supporter sa compagnie. Maintenant, il ne peut plus s'offrir ce luxe. Depuis les jours sombres, la famille du maire n'est pas forcément aimée. Et en tant que riche du district le plus pauvre, il n'a pas beaucoup d'amis à ce jour. Pourrait-elle être sa première amie ? Peut-être. Mais ne nous avançons pas trop. Il l'observe et la voit baisser les yeux, tout en restant fière, le port de tête haut. Il se demande d'où lui sort un tel caractère et un tel honneur. Il a envie de l'entendre parler, et c'est pour ça qu'il s'est approché, pour ça qu'il lui a adressé la parole. Il est sûr que sa voix est douce et mélodieuse, ne s'en souvenant pas de leur dernière rencontre. Il n'est pas obnubilé, non. Simplement curieux. Il n'a pas l'habitude d'être en contact avec des filles, comme lui avait rappelé Chester quelques jours plus tôt. Cela lui a donné envie d'expérimenter, de voir pourquoi il fuyait ces spécimens comme la peste. Elle semble l'expérience parfaite. Il a envie de s'en rapprocher, de découvrir ses secrets, sa vie,son histoire. Il s'emporte déjà, comme il le fait souvent, et remet les pieds sur Terre. Jamais elle ne voudra de lui. Elle l'a clairement dit : mais cela ne rend le défi que plus intéressant. Il ne la voit pas comme une proie, à la manière de certains garçons. C'est vrai qu'elle est jolie, très jolie, et que ses vêtements mettent en avant son corps charmant. Mais Adrian ne regarde pas ça, non, il s'en fiche après tout, on peut être une enveloppe totalement vide à l'intérieur ..

Mais dès qu'elle desserre les bras, il se dit que cela ne peut pas être vrai. Il le ressent, c'est étrange, mais il y a cette énergie qui se dégage d'elle et qu'il reçoit sans trop savoir quoi en faire. Il l'observe décroiser ses bras et ouvrir la bouche pour lui dire quelque chose qui lui fit mal. « parce que je n'avais pas besoin de toi. » c'est simple, c'est concis, mais cela le pique où il ne faut pas. Adrian s'est toujours senti inutile, et encore aujourd'hui, c'est le cas. Lorsqu'il peut aider, il le fait, mais la plupart du temps il se décourage ou passe son chemin. Le fait qu'il ait voulu ramasser les pommes de l'inconnue fut un événement très spécial. Lui qui ne lève jamais le petit doigt, aider une pauvre porteuse ? Il ne remarque pas les tremblements dans sa voix. Il a l'impression qu'elle est froide, ou qu'elle essaie de l'être, ce qui pour lui revient à la même chose. Il fait une petite grimace et revient à son expression neutre. Il a l'impression qu'ils essaient tous les deux de se contrôler sans bien arriver à le faire. « et désolée de ne pas m'être jetée dans tes bras pour ton envie d'aider une pauvre fille, dans tout les sens du termes. » Elle lâche un rire qui fait légèrement sursauter Adrian. C'est nerveux, il le reconnaît. Il n'aime pas son ton, il n'aime pas la façon dont elle lui adresse la parole. Comme s'il avait fait quelque chose de mal. Comme si c'était mal, encore une fois, d'être venu lui parler. « qu'est-ce que tu me veux au juste ? je suis sûre que tu ne connais même pas mon nom. » c'est vrai. Il ne connaît rien d'elle et pourtant, elle l'intéresse plus qu'il ne le faudrait. Ce qu'il lui veut. Il n'en sait rien à vrai dire, et il commence à réfléchir à la question. Est-ce qu'on est obligé de vouloir quelque chose d'une personne pour lui parler ?

« Je ne sais pas. » répond-il le plus honnêtement possible. Il baisse alors les yeux et joue avec ses doigts de manière nerveuse. Comme s'il était gêné. Pourtant, il a l'habitude de parler aux gens, il est plutôt charmant. Oui, il n'a pas l'habitude des filles, mais il arrive en général à les éconduire plutôt souvent. Mais apparemment, elle ne fait pas partie de ce groupe de personnes. Elle ne veut pas de lui. C'est une première. « C'est vrai, je ne connais rien de toi. Je ne sais pas ton prénom, je sais juste que tu dois ramener des fruits des champs et que tu es trop ambitieuse sur la manière dont tu remplis tes sacs. » Il relève le regard et le plonge dans celui de l'inconnue. « Je m'appelle Adrian. Même si tu le sais, je m'en fiche, je préfère me présenter en personne. » Pendant un moment, il perd ses mots. Un silence se forme et bien vite, il reprend la parole. « Tu n'es pas obligée de me dire ton nom mais j'aimerais .. Oui, j'aimerais bien le connaître. Je suis sûr que tu as raison, tu aurais pu te débrouiller toute seule. Mais je pensais que c'était simple politesse de te proposer de l'aide .. » Il se rapproche d'un pas comme pour établir une certaine proximité entre eux. Il se sent transporté, comme débarrassé de la gêne qu'il aurait pu ressentir dans un moment comme celui-ci. « Je trouve ça triste que tu aies des à priori sur moi, juste parce que .. je suis le « fils du maire » »
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Katerina Evans
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MessageSujet: Re: + we found something in hopeless place. (katerian)   + we found something in hopeless place. (katerian) I_icon_minitimeJeu 13 Déc - 18:24

La nuit aurait dût avoir un effet apaisant sur elle, mais elle n’avait fait qu’augmenter son mal être, un mal qu’elle essayait de cacher aux yeux du monde. Un mal qui la bouffe littéralement de l’intérieur. Et la présence du jeune homme n’arrange pas son état, pas de manière négative, mais de manière confuse. Elle ne sait pas comment s’y prendre, elle n’a jamais pensé aux garçons, il y avait... lui, son meilleur ami mais l’histoire remontait au berceau, elle l’avait toujours vu comme un frère. Elle n’est pas le genre de fille qui glousse à chaque fois qu’un beau jeune homme passe devant elle, non elle fuit, elle est ignorante ou bien elle lui gueule dessus … Katerina est un peu brute sur les bords certes, mais c’est surtout pour cacher son manque d’expérience en matière d’homme, après tout, Katerina n’a jamais embrassé de sa vie … Lorsqu’elle décroise les bras, sa peau se révèle être sous l’emprise de la chair de poule, elle colle ses mains contre ses cuisses dénudées, sa peau est froide, blessée, elle se donne des frissons à chaque effleurement du bout de ses doigts. Mais elle ne lâche rien, jamais. Katerina est fière, elle a cette fierté qui surprend plus d’une personne, on ne sait d’où elle vient, certains disent qu’elle essaie de faire la fière pour impressionner, pour ne pas avoir de problèmes – mais les problèmes viennent à elle sans qu’elle ne le veuille, elle est un aimant à problème et cela depuis toujours. D’autres disent qu’elle est fière pour cacher la situation dans laquelle elle est. Mais Katerina est fière de naissance, de son caractère à la posture de son corps. Elle n’a jamais sût accepter l’aide de personne, ni de son frère, ni de sa mère, ni même de son père. Elle a toujours été très indépendante, son père le savait. Ne laisse personne dictait ta vie, tu es le seul maître de ta vie, personne ne doit t’enlever cette innocence. Les dernières paroles de son père, avant de partir dans cette mission suicide, mission, rappelons-le, à laquelle elle voulait participer. Son père avait-il bien fait de la laisser en dehors de tout ça ? D’accord, elle est en vie, mais est-ce une vie ? Être orpheline à dix-neuf ans ? Est-ce que c’est une vie de croire que le monde est devenu tel qu’il est parce que votre nom de famille est associé à un mouvement rebelle ? Non, ce n’est pas une vie …

Elle relève la tête, elle sait qu’elle a tort de lui parler comme ça, aussi froidement, après tout, son geste partait d’une bonne intention. Mais recevoir l’aide de quelqu’un était comme un affront envers elle. Cela revient à dire qu’elle est au plus bas, qu’elle est un poids pour la société. Chose qu’elle refuse de croire. Nos cicatrices nous rappellent d’où l’on vient, elles ne doivent pas nous dire où aller. Mais elle continue, son ton est toujours aussi froid, elle vient même à se rabaisser devant lui, se traitant de pauvre fille, dans tous les sens du terme, après tout c’est vrai … Mais là encore, ces mots s’échappent de sa bouche sans qu’elle ne veuille le dire, rire nerveux sort de sa bouche, ce qui a l’effet de faire sursauter le jeune homme, elle fuit du regard. Il se pose sur le sol, il n’a rien d’intéressant, elle lâche des mots qui n’ont pas grand intérêt pour elle, des mots vides de sens, elle redresse le regard et le pose sur le jeune homme. Il n’est vraiment pas du même monde qu’elle, ses affaires le prouvent, il a de quoi braver le froid, tout ce qu’elle a c’est un short et un tee-shirt, elle n’a même pas ses chaussures aux pieds. Elle bouge discrètement ses pieds, les enfonçant un peu plus dans le sol, comme pour exprimer son envie de se cacher.

La voix du jeune homme s'élève, elle reporte son attention sur lui, il brise le fil de ses pensées et intérieurement, elle le remercie même si son visage ne trahit rien de ses émotions intérieures. « Je ne sais pas. » répond-il, au moins, elle peut être "fixer". Elle est peut-être juste une sorte de distractions parmi toute ses après-midi farniente avec son frère. Elle serre les dents et le laisse continuer, il veut se justifier. Elle le laisse et tout compte fait, elle n'avait rien à faire de toute façon. Elle préfère être avec lui que de refermer les yeux et revoir leurs visages. Elle avale difficilement sa salive. « C'est vrai, je ne connais rien de toi. Je ne sais pas ton prénom, je sais juste que tu dois ramener des fruits des champs et que tu es trop ambitieuse sur la manière dont tu remplis tes sacs. » Elle le voit relever le regard, ils se captent. Un sourire s’installe sur les lèvres de la jeune femme, il avait raison, c’était ce qu’elle se disait à chaque fois qu’elle revenait des vergers, elle voyait trop gros. « Je m'appelle Adrian. Même si tu le sais, je m'en fiche, je préfère me présenter en personne. » Son sourire s’efface, mais elle change d’expression, elle n’est plus froide, elle n’y arrive pas, elle s’énerve contre elle-même, se pinçant la peau de la cuisse droite. « Tu n'es pas obligée de me dire ton nom mais j'aimerais .. Oui, j'aimerais bien le connaître. Je suis sûr que tu as raison, tu aurais pu te débrouiller toute seule. Mais je pensais que c'était simple politesse de te proposer de l'aide .. » Elle baisse la tête. Elle n’est pas habituée à un tel besoin de la connaître, elle n’a jamais attiré les garçons. Tu t’emballes trop vite, kate, il ne demande juste que ton prénom. Elle sent un mouvement, il se rapproche doucement, seulement d'un pas, elle relève la tête, ne bouge pas, elle observe faire. « Je trouve ça triste que tu aies des à priori sur moi, juste parce que .. je suis le « fils du maire » » elle pince les lèvres, lève un bras et se passe la main dans ses cheveux, se frottant la nuque.

sa main est toujours collée à sa nuque. « katerina. » lâche-t-elle après une longue hésitation. Devrait-elle continuer ? elle ne prend pas la peine de réfléchir qu’elle continue sur sa lancée. « je m’appelle katerina … evans » son nom de famille meurt dans un soupire. Elle relève la tête et plonge son regard dans le sien. « ce n’était pas spécialement contre toi … mais je n’aime pas qu’on m’aide. C’est tout. » comme si c’était aussi simple. Elle ment, bien sûr que son statut compte aussi, mais pas autant qu’elle l’aurait pensé. Elle fit un pas en avant, mouvant son corps de façon féline, comme elle le faisait à chaque fois. elle tord sa bouche dans un jeu qui lui est propre. Elle n'attend rien, pas grand chose.
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MessageSujet: Re: + we found something in hopeless place. (katerian)   + we found something in hopeless place. (katerian) I_icon_minitimeVen 14 Déc - 15:11

Il ne sait comment elle va réagir. Il a l'impression de faire des efforts pour apprendre à la connaître, même un petit peu, et qu'elle écrase tout cela au sol avec acharnement. Cela devrait le faire fuir, mais étrangement, cela lui donne envie de se rapprocher d'elle. Adrian ne sait pas ce qu'il ressent, il sait juste que c'est nouveau, et aussi agréable qu'horrible. Il y a tous ces sentiments conflictuels à l'intérieur de lui et il ne sait pas quoi faire avec ceux là. Va-t-elle lui donner son nom ? Aura-t-il une appellation à mettre sur ce visage d'ange ? Car elle est jolie. Jolie comme aucune fille ne l'avait été pour lui avant cela. Et il se sent étrange de penser cela. Comme s'il commençait à avoir le béguin pour cette inconnue, sur qui il ne sait pratiquement rien. Mais non, il se dit que ce n'est pas ça, juste l'excitation de l'inconnu qui lui donne de telles sensations. Après tout, il ne croit pas au coup de foudre, il pense que les gens tombent amoureux au bout de plusieurs mois, après avoir réellement découvert l'autre. Il ne pense pas qu'on puisse se faire une impression générale de quelqu'un en quelques mots, qu'on puisse ressentir une attirance en si peu de temps. De toute façon, il ne connaît rien de tout ça. Ne vous ai-je pas déjà dit qu'il était inexpérimenté ? Autant que la jeune femme en face de lui, sauf qu'il n'en avait aucune idée. Avec le physique de la jeune femme, il croit qu'elle a déjà eu de nombreuses relations et a expérimenté les relations charnelles. S'il savait combien il avait faux. En attendant, il attend, la regardant se passer une main dans ces cheveux qui semblent si doux. Il lui vient l'envie de les caresser, et il s'imagine ainsi, dans ses bras, pouvant respirer son odeur et sentir la douceur de ses cheveux. Cette image s'efface bien vite, et Adrian a honte. Oui, il a honte de penser de telles choses à propos d'une fille dont il ne connaît pas le nom, et plus que ça, honte de laisser son imagination s'emporter. Ils ne seront jamais amis. Ils viennent de milieux trop différents, ont des caractères peu semblables. Son cœur semble battre un peu plus vite que la normale et son souffle s'accélère légèrement. Ses mains tremblent. Mais il ne prête pas attention à tout cela, sinon, il deviendrait fou.

Il la voit ouvrir la bouche et imagine déjà ce qui en sortira. Quel prénom peut-elle avoir ? Quelque chose de doux, un nom à plusieurs syllabes qui roulent en bouche .. Elle semble hésiter et il lui lance un regard qui l'invite à se lancer. Après tout, il ne va pas la manger, loin de là. « katerina. » Katerina. Il répète plusieurs fois ce prénom dans sa tête et le transforme en mélodie. Il ne se serait pas attendu à ça, et pourtant, si elle ne ment pas, c'est bien son prénom. On pourrait former son prénom, Adrian, avec les lettres du prénom Katerna, sans le D. Il ne pense pas que c'est un signe, au contraire. Il ne peut pas s'empêcher de réfléchir, réfléchir, réfléchir comme à son habitude. Parfois, il aimerait bien avoir un bouton off pour son pauvre cerveau. « je m’appelle katerina … evans » Evans. Un nom simple, qui ne dit pas grand chose au jeune homme. Elle ne vient pas d'une famille célèbre comme les Andrews-Bennett, et c'est encore une chose qu'il apprécie chez elle. Pas de réputation, pas de ouïe dire, rien que des impressions pures et un apprentissage progressif de sa personne. Petit bout par petit bout. Elle relève la tête et plonge son regard dans le sien ce qui le laisse hypnotisé quelques secondes. Elle a le regard vif, intelligent, de quelqu'un qui n'est pas vide à l'intérieur. Il l'observe quelques secondes en se préparant à parler, mais elle le devance. « ce n’était pas spécialement contre toi … mais je n’aime pas qu’on m’aide. C’est tout. » Il acquiesce silencieusement, et l'observe s'avancer d'un pas vers lui. Il se fige, retenant sa respiration. Ils sont proches à présent, trop proches pour le pauvre Adrian qui n'a pas l'habitude de la compagnie féminine. Mais il s'empêche de faire un pas en arrière, pour ne pas la vexer.

Que dire à présent ? Le silence s'installe entre eux et semble prendre ses aises. Adrian joue toujours avec ses doigts, nerveux, mais ne quitte pas le regard de la jeune femme. « Enchanté, Katerina. » Il lui adresse un maigre sourire qui s'efface aussitôt. Car si lui est enchanté de l'avoir rencontrée, cela ne doit sûrement pas être le cas de la jeune femme. Il pousse un soupir et baisse finalement le regard, brisant le lien qui s'était établi entre eux deux. « Je ne t'importunerai donc plus. Si je te vois étalée, les quatre fers en l'air au milieu d'un chemin, je ne t'accorderai pas de regard. Si c'est ce que tu veux. » Il dit ça sur un ton un peu triste. Puis, il glisse les mains dans ses poches. « Je suppose que je dois y aller à présent. » Et après être resté immobile quelques secondes, il s'avance dans la rue, contourne Katerina et commence à partir, le cœur lourd. Quelques pas, puis il s'arrête. Et réfléchit, comme à son habitude. Veut-il que tout s'arrête comme ça ? Non. Il veut en savoir plus sur elle, il veut passer du temps à ses côtés. Et il n'a pas envie de rentrer chez lui tout de suite, de toute façon. Alors, il se retourne pour voir qu'elle est toujours au même endroit. Il s'avance derrière elle et lui tapote l'épaule pour qu'elle se retourne. « ça te dit de te balader avec moi ? »
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Katerina Evans
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MessageSujet: Re: + we found something in hopeless place. (katerian)   + we found something in hopeless place. (katerian) I_icon_minitimeSam 15 Déc - 19:56

Après un moment d'hésitation et de réflexion, la jeune femme décide de répondre à sa demande, elle se présente, tout d'abord simplement, en lâchant son prénom mais elle se présente sans pour autant dire toute la vérité. La main toujours collé contre sa nuque, la demoiselle parle. Katerina. Devait-elle se présenté ou garder l’anonymat ? Bon, après tout elle ne dit pas toute la vérité, Katerina n’est pas son prénom officiel, mais plus un surnom qu’elle s’est donné étant petite, Caris est son prénom mais l’ayant en horreur, du jour au lendemain elle a décidé de ne plus répondre à celui ci. Aux jours d’aujourd’hui, bon nombre ont oublié ce prénom, Caris -pour son plus grand bonheur. Puis elle continue, elle rajoute son nom de famille. Evans sort dans un soupire torturé que le jeune homme ne semble pas remarquer, elle ne peut s'empêcher de baisser les yeux, elle n'a pas honte de son nom de famille, c'est son le lien qui montre son appartenance à cette famille qui n'est plus désormais ... son nom ne lui dit rien … probablement parce qu’ils ne sont pas du même monde, l’information ne tourne que dans un sens ici-bas. Les rumeurs et les nouvelles vont bon train. Surtout, il ne la regarde pas comme les autres. Son quotidien est fait de regards emplit de tristesse, de peur et certainement de honte, ils veulent l’aider à n’importe quelles occasions mais elle se montre aussi sauvage et méchante qu’elle peut l’être, faisant fuir l’aide qu’elle a probablement besoin, mais qu’elle refuse par simple fierté ou par orgueil. Elle se rend compte qu’il n’est pas ce qu’on dit de lui ou ce qu'elle a put penser de sa personne, mais elle ne le montre pas. Elle relève le regard et le plonge dans celui du jeune homme, elle s’avance d’un pas, d’un pas léger, elle ne touche presque pas le sol … Elle réfléchit, son nom de lui évoque vraiment rien après avoir attendu une quelconque remarque du passé, rien. … Ce qui la rassure, elle n’aura pas épilogué sur ce qu’il s’est passé mais une infime part d’elle-même est bouleversé, elle n'arrive pas à savoir pourquoi ... Cependant, le silence n'a pas le temps de s'installer que le jeune homme parle.

« Enchanté, Katerina. » un sourire furtif traverse son visage. Elle n'a pas l'habitude de tenir aussi longtemps le contact, elle n'arrive pas à regarder les gens dans les yeux mais pourtant là, ça ne la dérange pas. Son regard se faufile dans les secrets de celui d'Adrian, à la recherche sans doute de quelques réponses à des questions anonymes. Elle ne répond pas, elle ne sait pas quoi penser de ce dialogue pourtant il y a une chose de sûre, c'est que cette nuit elle ne verra pas le visage de son meilleur amie, ou celui de son père, ni même celui de sa mère ou de son frère, non elle verra seulement le visage d'Adrian. Il pousse un soupir et baisse finalement le regard, elle prend une légère inspiration et tourne la tête, laissant retomber son bras contre sa hanche avant de les remonter et de croiser les bras contre sa poitrine. Elle pince les lèvres. « Je ne t'importunerai donc plus. Si je te vois étalée, les quatre fers en l'air au milieu d'un chemin, je ne t'accorderai pas de regard. Si c'est ce que tu veux. » un sourire s'installe sur les lèvres de la jeune fille, c'est bien son habitude, de se retrouver les quatre fers en l'air. Elle ne relève toujours pas la tête, perdue dans les souvenirs de ses chutes, la plupart sont drôle d'autre moins -une de ses mains glisse et atterrit sur la cicatrice à son coude. Son sourire se perd. « Je suppose que je dois y aller à présent. » alors voilà, c'est finit. Elle ne répond pas, répondre serait lui dire au revoir définitivement ce qu'elle ne veut pas en quelques sortes, elle tourne légèrement la tête vers la gauche et colle son menton contre la peau de son épaule. Il y a un mouvement et elle sent qu'il part, elle ne fait rien, laissant les choses se déroulaient comme elles le devraient ...

Elle se redresse, son regard se pose devant elle, essayant de capter quelque chose mais rien, elle n'arrive pas à se concentrer sur ce qu'elle voit. Elle souffle légèrement et sent soudain en contact sur son épaule, elle ne sursaute pas, elle regarde la main toujours posée sur son épaule et se retourne à sa demande. « ça te dit de te balader avec moi ? » elle ne montre rien mais ses yeux la trahissent. Elle tourne la tête de l'autre côté, geste instinctif, il n'y a personne, un sourire naît dans le pincement de ses lèvres. Sa main est toujours posée sur son épaule et des frissons la parcourt, elle se hait de ressentir ça, elle ne s'est pas ce que c'est et bien que ce soit agréable, elle déteste. « pourquoi pas. » lâche-t-elle en posant son regard sur lui. Un sourire timide s'affiche sur ses lèvres. Mais le silence se brise au loin par des bruits de pas qu'elle ne connait que trop bien, le tambour de ses cauchemars, elle sait à qui ses pas appartiennent. Son sang se fige dans ses veines et son sourire s'efface, elle tourne la tête. Elle force sur sa vision pour mieux entendre et voir d'où ça vient. Elle voit des ombres dans l'allée principale. Eux. Elle se retourne vers Adrian mais il ne semble pas comprendre. « merde. » grogne-t-elle. Elle n'a pas d'autre choix, elle doit partir, les pacificateurs ne l'aiment pas tellement et il suffit qu'ils la voient avec Adrian et ils sont finis. Elle attrape le poignet du jeune homme et l'abaisse, sa main se glisse dans la sienne, elle pince les lèvres, s'empêchant de profiter de ce contact. « fils du maire ou pas, tu me suis et ne discute pas. » dit-elle en le regardant, avec tout le sérieux possible et sans qu'il ne répond, elle l'entraîne vers un lieu qu'elle connait le plus proche, malheureusement c'est chez elle.

Elle marche vite, ses pas sont toujours aussi léger, elle a apprit avec le temps à ne faire aucun bruits. Des rires résonnent derrière eux, elle accélère, ils sont proches d'eux, malheureusement les rues sont parallèles mais elle réussit à faire entrer le jeune homme chez elle avant que les pacificateurs ne posent le regards sur eux. Elle ferme la porte. Essoufflée, son sang bat dans ses tempes. « désolée, on pouvait pas rester, toi comme moi. » dit-elle en regardant le jeune homme, se décollant de la porte. Un regard se pose sur son salon, elle est mal à l'aise, c'est le premier étranger qui pénètre dans sa maison, dans son intimité.
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Adrian Andrews-Bennett
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MessageSujet: Re: + we found something in hopeless place. (katerian)   + we found something in hopeless place. (katerian) I_icon_minitimeDim 16 Déc - 23:00

Il se surprend lui même, d'avoir fait demi tour et d'avoir proposé à Katerina de se balader avec lui. Après tout, cela ne mènera à rien : chacun reviendra à sa vie après que ce moment sera terminé. Il ne sait pas pourquoi elle l'intrigue autant, pourquoi il a envie d'en savoir plus sur elle et cela lui fait du mal. Il a envie de ne pas s'en soucier et de rentrer tranquillement chez lui pour se plonger dans un bouquin, et à la place, il s'est faufilé en douce hors de chez lui pour aller parler à une fille qui le déteste probablement. Lorsqu'il place sa main sur l'épaule de la jeune femme, il ressent une drôle de sensation au bout de ses doigts, qui s'éparpille à travers son corps. Il est surpris tout d'abord, mais laisse couler: ce n'est rien. De toute façon, il rompt bien vite le contact pour ne pas embarrasser Katerina qui doit sûrement se demander pourquoi Adrian prête autant attention à elle. C'est vrai, un fils de maire qui s'adresse à une porteuse de fruits, ce n'est pas tous les jours qu'on voit ça. Alors qu'il lui demande, la jeune femme tourne la tête comme pour vérifier que personne ne les voit. Cela lui fait de la peine. Ainsi, elle ne veut absolument pas être vue en sa compagnie .. Cela se comprend, quand on y pense. On se moquerait d'elle, on la lyncherait pour faire ami ami avec des gens qui ne sont pas de son milieu. Surtout le fils du maire, tellement haï dans le district. Mais que fait-il ici en réalité ? Il semble que tout lui crie de partir dans la direction opposée. Il n'a pas envie d'avouer l'évidence : peut-être qu'il a vraiment envie d'un lien avec elle. Qu'elle l'attire. Pas forcément d'une manière amoureuse ou charnelle, juste cette curiosité insatiable qui naît au fond de son ventre et qui remonte jusqu'à son cœur et son cerveau. Il ne la connaît et pourtant il ressent des choses qu'il n'a jamais ressenti pour une femme avant elle. Il ne l'aime pas, c'est absurde : on aime réellement quelqu'un quand on a échangé plus de trois mots avec elle. Mais cela peut être le début de quelque chose. Oui, une attirance le décrit bien.

[color=rosybrown]« pourquoi pas. » Un sourire franc vient s'afficher sur son visage. Et à sa grande surprise, elle répond à cela par un sourire timide. Elle a un si joli sourire, pense-t-il, avant de se reprendre et de se dire que cela ne va nulle part, de penser de telles choses. Pendant un instant, il se plaît à croire qu'ils auront une relation. Qu'elle va sortir de son mutisme infernal pour enfin lui pondre des phrases de plus de trois mots et qu'elle pourra se confier à lui. L'idée est tellement merveilleuse ! Mais ce n'est qu'un rêve, il le voit bien. Et puis, alors qu'il ne s'y attend pas, elle semble apercevoir quelque chose au loin. Elle tourne la tête, et Adrian se tourne également, essayant de percevoir ce qu'elle perçoit. Mais il n'entend rien, ne voit rien : ses sens ne sont pas aussi aiguisés que ceux de Katerina. Elle semble comprendre quelque chose, puisqu'elle se retourne avec un air étrange qu'Adrian ne sait pas définir. « merde. » Ainsi, il y a vraiment un problème. Adrian ne comprend pas vraiment ce qui pourrait venir les déranger, peut-être une foule avec des torches mais ils n'iraient pas vraiment jusqu'à cette extrême .. Et puis, elle attrape son poignet et finalement sa main. Il baisse les yeux vers leurs mains liées, comme pour vérifier que c'est bien la réalité, et il s'éclaircit la gorge. Des petits picotements viennent dans sa paume, et il sent la chaleur de la main de Katerina contre la sienne. Pendant un instant, il se sent transporté. Et il revient sur terre : ce n'est rien. Elle ne doit rien ressentir, elle, alors, il ne sert à rien de se faire des idées. « fils du maire ou pas, tu me suis et ne discute pas. » Et il suit les ordres. Elle le tire et il commence à marcher vite, trop vite pour lui. Il n'a pas l'habitude de faire des grands pas comme elle, et surtout, il est bruyant. Elle semble se déplacer comme un chat.

Il ne sait pas où elle va l'amener. Peut-être qu'elle le tire vers un endroit où elle va l'assassiner de sang froid et personne ne saura ce qui est arrivé au célèbre fils du maire, Adrian. Mais au bout d'un moment, il se dit que non, elle est trop gentille pour ça et incapable de meurtre. Même s'il ne sait rien d'elle, il en est persuadé. Au bout d'un moment, il entend des rires et se demande si c'est de ça qu'elle fuit : elle l'attire finalement vers une porte qu'elle ouvre et referme derrière eux. Il est encore un peu surpris et dépassé par les événements. Adrian n'a aucune idée de ce qui s'est passé et observe Katerina en silence, attendant qu'elle lui explique. « désolée, on pouvait pas rester, toi comme moi. » Il secoue la tête comme essayant de mettre les pièces ensemble, mais il ne comprend toujours pas. Lui, dans son confort, n'imagine pas qu'un danger autre que la Moisson puisse peser sur les habitants .. Et encore, ce danger est tellement récent. D'ailleurs, il se demande quel âge elle a, si elle est éligible pour la Moisson. Il haïrait la voir être tirée au sort et jetée dans cette arène, alors que l'idée des jeux ne lui paraissait pas tellement mauvaise au premier abord. Il commnence à se rendre compte que ce n'est pas forcément une bonne chose.

« Qu'est-ce que .. Qui essayais-tu de fuir ? » est la première question qui sort de sa bouche. Elle va sûrement le prendre pour un idiot à ne pas avoir compris, mais quand on vient d'un milieu si différent .. Et puis, il regarde autour de lui. Une modeste maison, comme il doit y en avoir des centaines dans le district. Assez petite. Peu fournie. Trèèès différente de sa propre maison qui est sûrement la plus grande et riche du district. Tellement de pièces, et il semble y en avoir peu ici. Mais au lieu d'être dégoûté par l'endroit, il est fasciné. « C'est chez toi ? » Il se sent à présent tout émoustillé d'être chez Katerina. Elle l'a amené jusqu'à chez elle, elle lui a montré une part de sa personnalité. « Tu habites avec tes parents ? » dit-il, mais il semble n'y avoir personne d'autre qu'eux ici. Il s'avance dans la pièce et regarde tout, avec des étoiles dans les yeux. Il se rend compte que cette inconnue n'est plus vraiment une inconnue à ses yeux. Il sait son nom, où elle habite. Il pourrait venir la voir. « Tu te rends compte que je sais où tu vis maintenant ? Tu ne vas pas réussir à te débarrasser de moi. » Il se tourne vers Katerina qu'il a un peu oublié et s'avance vers elle. « Je ne sais pas de quoi tu as eu peur à l'extérieur mais .. Je peux les affronter. Si tu veux que je parte de chez toi, je le comprendrais, je pense que je n'aurais pas de problème pour retourner chez moi. » Et intérieurement, il espère qu'elle ne le virera pas.
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MessageSujet: Re: + we found something in hopeless place. (katerian)   + we found something in hopeless place. (katerian) I_icon_minitimeLun 17 Déc - 23:32

Elle accepte sa proposition, se balader avec lui, de toute façon, ce n'est pas comme si elle était attendue quelque part. Mais les choses vont trop vite, beaucoup trop vite pourtant elle arrive a récupéré le fil des évènements, alors qu'elle tente de s'attarder sur le contact de la main du jeune homme sur son épaule, elle capte des bruits, des bruits qu'elle ne connait que trop bien. Le jeune homme ne semble pas le remarquer, mais elle n'est pas dupe. Elle a apprit avec le temps à garder son esprit ouvert en toute circonstances. Elle jure -c'est beau devant le fils du maire- mais elle n'a pas le temps non plus de se maudire qu'elle attrape le poignet puis la main du jeune homme. Sans attendre, elle lui lance de le suivre. Parce que fils du maire ou pas, si on les trouvent ensembles, de nuit, ... Elle n'ose même pas imaginer. Si lui ne semble pas connaître l'histoire autour de son nom de famille et de sa personne, les pacificateurs, les personnes qui s’amènent vers eux c'est juste, autre chose. Et chaque jours, ils prennent soin de faire comprendre à la jeune brune qu'elle était dans leur viseur. Parce qu'évidemment, Katerina était connu pour ne pas garder sa langue dans sa poche, ce qui lui avait déjà valu beaucoup de réprimande de la part des pacificateurs ... Ils ne l'aiment pas, tant mieux, c'est réciproque. Sans réfléchir, elle prend la direction de l'endroit qu'elle trouve le plus sûr dans ce district, chez elle. Mais est-ce une bonne idée ? d'emmener le jeune homme chez elle ? Elle ne prend pas le temps de répondre à toute ses questions qui bouillonnent dans son cerveau, il faut faire vite et le bruit qu'il produit n'aide en rien le fait qu'elle essai de faire de cette escapade, une discrétion.

Mais pourquoi l’emmener chez elle ? Son père aurait piquer une crise, si il avait été là ... Mais il ne l'est plus, la maison est à elle et pour le moment, la seule envie qu'elle avait, c'était de ne pas tomber nez à nez avec les pacificateurs -qui d'après elle, ne portaient pas vraiment leur nom-. Un autre endroit peut-être, derrière une ruelle, bon, plus glauque mais chez elle ... Alors qu'elle pousse le brun dans son espace intime, elle referme les portes, son souffle est court, elle a l'impression que son coeur bat au niveau de ses tempes. Elle se baisse légèrement, maudit pacificateurs. Après que son coeur soit redescendu à sa place initial, elle prend une profonde inspiration. Elle se décolle de la porte, elle prend la peine de s'excuser ... elle ne pouvait pas le laisser là-bas, fils du maire ou pas, et puis de toute façon, l'idée de le laisser ne lui avait pas traversé l'esprit, quand elle pensait évasion : elle l'avait compté dans le lot. Le jeune homme l'observe. Il ne sait pas encore pourquoi tout ce manège, elle pince les lèvres. Son regard se pose discrètement sur sa maison, elle n'a pas honte mais elle se sent gênée de lui présenté sa maison, si pauvre comparée à la sienne. Elle avale difficilement sa salive. « Qu'est-ce que .. Qui essayais-tu de fuir ? » elle tourne la tête vers la porte, se retournant légèrement, c'est bon, la porte est fermée. Elle se retourne vers lui mais il semble se plonger dans une contemplation des lieux. Elle croise les bras contre sa poitrine et l'observe.

Il n'est en rien de ce qu'elle a put entendre à son sujet, elle se sent honteuse d'avoir écouter les on dit et se fier aux rumeurs. Pourtant, Katerina n'est pas du genre à se fier aux apparences, elle préfère parler avec la personne en question pour se fixer une idée. Mais ces derniers temps et bien avant, elle l'avoue, cette idée avait été mise au placard. Son frère lui avait raconté tellement de choses qu'elle avait crut tout ce qu'il avait dit, quand le grand frère parle, la petite soeur écoute ... c'est bien connut. « C'est chez toi ? » elle se réveille de ses pensées. Elle sourit faiblement mais n'a pas le temps de répondre qu'il enchaîne sur une autre question. « Tu habites avec tes parents ? » la question lui serre le coeur, elle passe difficilement sa langue sur ses lèvres. Ne pas pleurer, ne pas pleurer. Elle continue de le regarder. « Tu te rends compte que je sais où tu vis maintenant ? Tu ne vas pas réussir à te débarrasser de moi. » Elle baisse légèrement le regard, il se tourne et s'avance vers elle. Elle ne bouge pas, son regard se fond dans chacun de ses mouvements. L'idée n'est pas déplaisante. KATERINA! la voix de son frère la rappelle à l'ordre dans sa tête, sa voix est tellement présente qu'elle aurait juré qu'il était dans la même pièce. Il n'avait jamais aimé l'idée que sa petite soeur adorée fréquente des garçons, si là, il la voyait, avec un garçon, qui plus est, Adrian, fils du maire dans sa maison ... « Je ne sais pas de quoi tu as eu peur à l'extérieur mais .. Je peux les affronter. Si tu veux que je parte de chez toi, je le comprendrais, je pense que je n'aurais pas de problème pour retourner chez moi. » elle se pince les lèvres.

« heu ... » commence-t-elle en décroisant les bras, elle joue avec ses doigts. « pour commencer, oui, c'est chez moi, je sais, c'est petite ... » un sourire en coin se dessine sans raisons sur ses lèvres. « non, je vis toute seule maintenant ... » mais elle dévie de sujet avant de continuer sur cette voix. « peut-être ... mais si tu ne veux pas être le sujet des ragots ... il faudra calmer ton envie de me voir. » un sourire moqueur se dessine sur ses lèvres. « et quand à ce qu'il y a à l'extérieur, c'est les pacificateurs ... ils ne m'aiment pas trop tu vois et c'est réciproque ... mais maintenant que tu es là, tu peux .... » elle prend une inspiration, se redresse et le regarde dans les yeux « si tu veux, tu peux rester... » elle se rapproche d'un pas, il manque quelque chose, est-ce qu'elle vit seule ? sa gorge se serre mais elle n'arrive pas à le cacher. « et quand à cette maison, mes parents et mon frère ne sont plus de ce monde maintenant ... » elle baisse la tête, ses cheveux tombent devant ses yeux, une explosion se fait sentir à l'intérieur d'elle, c'est la première fois qu'elle le dit à haute voix. Accepte-t-elle cette réalité ? Celle de la fille orpheline à dix-neuf ans ? « mais si tu ne veux pas rester, je comprendrais. » change-t-elle de sujet.
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